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La vie en prépa ... Officiellement, la vie en prépa est définie comme étant un enfer. En réalité, cette image, plutôt effrayante, est un peu exagérée. Dans la plupart des sup (première année), et même des spé (deuxième année), croyez-moi, l'ambiance est disons... plutôt bonne, si ce n'est excellente. Vous êtes en prépa pour travailler certes, mais dans ce cas autant joindre l'utile à l'agréable: tournois de basket, hand-ball, parties de belote ou de tarot, soirées cinéma, délires (nombreux) à l'internat... Autant de distractions nécessaires et même vitales notre bonne forme et notre " survie ". Rester dans son coin à travailler tout le temps, à moins d'avoir un moral d'acier, n'est vraiment pas la bonne solution. Ceci dit je déconseille fortement les boites de nuits le samedi soir: vous rentrez crevé au petit matin et ensuite accrochez-vous pour étudier le dimanche et bonjour la tête du lundi matin. Il est sur que la prépa nécessite du temps, beaucoup de temps même, ne serait ce que pour les cours. A ce propos, je tiens à préciser que ceux qui viennent en prépa sans réelle motivation, parce qu'ils ne savent pas quoi faire ou parce que cela fait bien de dire que l'on va en prépa risquent d'avoir des surprises en début d'année. Pour ces derniers, un conseil: inscrivez-vous parallèlement à la faculté ou vous pourrez retrouver un emploi du temps nettement plus agréable. En parlant d'emploi du temps voilà un des changements par rapport à la terminale. Le nombre d'heures de cours varie suivant les filières même s'il reste globalement le même: environ 30 à 35 heures, le vainqueur étant la filière PTSI avec plus de 40 heures de cours par semaine (sans compter le travail personnel à la maison et il y'en a, si si je vous assure!). On est dans ce cas bien loin des 35 heures! La difficulté se trouve essentiellement en début d'année, c'est le "choc". On parle de "choc" puisque l'on fait la comparaison avec la seule chose que l'on connaît bien: la terminale et il faut dire que là-bas, on en bave pas trop. Quand vous arrivez en prépa l'ambiance est plutôt tendue, les professeurs vous mettent la pression (il faut les comprendre, ils sont là pour ça), vous en prenez plein la gueule, bref, vous vous demandez ce que vous faites là alors que vos amis universitaires vous racontent la joie de la fac et de ses 20 heures de cours hebdomadaires... Le début donc s'avère être le plus ennuyeux, mais dès le moi de janvier voire même décembre, la pression se relâche. Enfin pas pour tout le monde. Je m'explique: le seul véritable problème de la sup (1ere année), c'est qu'on peut se faire virer à la fin de l'année, le problème est donc de taille (mais bon avant d'en arriver là, c'est qu'on a vraiment rien fait). Pour ceux qui assurent et qui n'éprouvent pas vraiment de difficultés le problème ne se pose pas. Reste l'autre partie, moins performante, chancelante, qui doit faire ses preuves tout au long de l'année. Sachez juste que rien n'est joué avant la fin: celui qui minore le premier trimestre peut très bien passer sans que les profs ne se posent de questions. C'est le troisième trimestre qui compte … Le classement est, même si certains profs vous disent le contraire, un élément très important. Il permet de vous situer dans la classe, dans toutes les matières et même globalement. On l'avait perdu de vue depuis le primaire et voilà qu'il refait surface entraînant par la même occasion la honte du mauvais classement et la gloire du bon, qu'elles soient cachées ou non. Honnêtement, le classement est une bonne chose puisqu'il est très explicite. Si vous montrez à quelqu'un la note que vous avez eu au dernier Devoir Surveillé et qu'il s'agit d'un 8/20 (ça arrive, même assez souvent pour certains), celle-ci va croire que vous êtes nul(le) ou tout au moins pas bon alors que vous aurez eu la 15e meilleure note de la classe, ce qui dans certaines prépa est loin d'être négligeable. S'il y a un facteur important en classe préparatoire c'est le temps. Généralement ce n'est pas l'envie de travailler qui manque (enfin pas pour tous) mais le temps. Quand on m'a dit ça pour la première fois je n'osais y croire cependant c'est la triste réalité ! Finis la terminale ou l'on stressait pour un interro de physique à peine révisée, vous allez vraiment savoir ce que c'est d'être dans la merde. Un DS (Devoir surveillé de 3h en général) et deux colles (interrogation orale de 1h) à réviser, plus deux devoirs à rendre, pour le lendemain sans même que vous n'ayez eu le temps de savoir de quoi le cours parle (j'exagère, on arrive jamais ce niveau...), voilà ce que j'appelle être dans la merde avec un grand M. Et le pire, c'est que ça arrive souvent. Ce qu'il faut faire, c'est réussir à gérer son temps, quitte à louper une colle (c'est le principe du sacrifice). En plus de la quantité de travail, la fatigue nous joue des tours et mieux vaut avoir besoin de peu d'heures de sommeil par nuit pour être frais sinon la difficulté sera encore plus grande. Le rythme idéal c'est 7/8 heures par nuit. Cela vous permet d'être en forme pour suivre les cours, d'être plus productif, et donc de pouvoir dormir... Quelqu'un qui n'arrive pas à gérer son sommeil, est moins efficace pour apprendre son cours et du coup a moins de temps pour dormir, c'est un cercle vicieux… Mais attention c'est pas aussi facile que l'on dit, mais c'est faisable. Le truc c'est de prendre le rythme après on n'y pense même plus. Si vous sortez de terminale avec 16 partout, ne vous attendez pas à avoir les mêmes notes en prépa. Dans la plupart des cas, vous allez perdre facilement 5 points sur votre moyenne si ce n'est plus. En prépa la moyenne est difficile à atteindre et le quinze... n'en parlons pas. De ce fait, jugez-vous par rapport à la moyenne de classe: c'est le seul véritable repère. Ceci-dit, ne vous contentez pas d'un 10, essayer de monter en puissance tout au long de l'année (si vous le pouvez!). Certains
lycées proposent en seconde année le titre étoile
ou star, symbolisés par "*". Cela signifie que c'est
"la crème des crèmes", "les meilleurs des
meilleurs". Ceux qui vont en star, sont les meilleurs de la première
année et visent généralement des concours de plus
haut niveau tels que Polytechnique, Centrale ou l'ENSAM (arts et métiers),
les autres restant plus modestes dans leurs objectifs. Un conseil, ne
soyez pas jaloux de ceux qui y vont, ils en baveront nettement plus que
vous, et puis de toute façon c'est mieux ainsi: il faut savoir
reconnaître qu'il puisse y avoir meilleur que soit, même si
ça n'avait jamais été le cas jusqu'à présent.
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